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Le POP-Valais se joint aux JS Suisse ainsi qu’à tous ses partenaires pour soutenir l’Initiative 99% et encourage ses membres, sympathisants, ainsi que toutes les personnes sensibles à ses idéaux à se rendre aux urnes à l’occasion de la votation populaire du 26 septembre 2021 afin d’y accepter l’initiative lancée par les Jeunesses Socialistes. En effet, toujours soucieux de l’intérêt du plus grand nombre, des travailleuses et travailleurs, de celles et ceux qui sont la source de la richesse de notre pays, le POP ne peut qu’approuver le texte d’initiative et les principes qui le constituent, pour davantage de justice sociale et de redistribution.
Loin de régler définitivement et irréversiblement la question de la 𝗹𝘂𝘁𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗹𝗮𝘀𝘀𝗲𝘀 et des inégalités sociales, cette initiative a pour avantage indéniable de distinguer 2 types de revenus et d’individus : d’un côté les revenus du travail et de l’autre ceux de l’argent lui-même ; d’un côté celles et ceux qui travaillent souvent durement et de l’autre celles et ceux dont la fructification de la capitalisation suffit largement à vivre. Il nous semble impensable que l’argent généré par le travail soit taxé de la même manière que l’argent généré par l’activité des grands capitaux, précisément parce que l’argent généré par les grands capitaux dépend étroitement du travail des moins favorisés.
Par ailleurs, cette initiative permettrait de nourrir les caisses publiques en allant chercher l’argent là où il y en a davantage et où il se polarise, tout en préservant les classes moyennes et supérieures, mais en s’attaquant en revanche à celles et ceux dont le niveau de vie relève d’une opulence indécente au regard de celui d’une immense et écrasante majorité de citoyens. De telles sommes d’argent, d’actions, de capitaux, qui s’amassent et s’autofructifient grâce au travail du plus grand nombre ne repartent jamais dans les circuits d’une économie locale et populaire : c’est donc bien là qu’il s’agit d’aller chercher le carburant d’une économie à dimension humaine et profitable à toutes et tous.
Nous vivons certes dans un pays riche, mais dans un pays où les 𝗶𝗻𝗲́𝗴𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲𝘀 sont pourtant flagrantes et où la précarité n’est que trop souvent masquée, tue ou considérée comme un phénomène marginal et insignifiant. Pourtant, la pauvreté existe réellement et pourrait être enrayée sans porter un préjudice trop flagrant ou dommageable à l’archi-minorité la plus nantie de notre population, en l’enjoignant à un léger effort de redistribution et de solidarité.
Accepter l’initiative et taxer à un tiers de plus le revenu de l’argent de cette archi-minorité, c’est aller dans ce sens ; c’est se positionner, dans une période de crise pandémique dont nous ne connaissons pas encore exactement l’ampleur des conséquences, dans une réaffirmation de la justice sociale et d’une société plus harmonieuse.
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