Le Parti Ouvrier et Populaire fait son retour en Valais après une vingtaine d’années d’absence. Cette nouvelle section a pu se développer grâce à l’engagement de quelques militants et particulièrement de Frédéric Nouchi, employé des transports publics, syndiqué SEV et ancien membre du Parti socialiste du Valais Romand, qui est à l’initiative de ce projet.
La section du POP Valais-Wallis sera donc la douzième section cantonale à part entière du Parti Suisse du Travail (PST-POP). Ce qui confirme que le POP est la seule force d’envergure nationale à la Gauche du PS et des Verts présent dans les 3 régions linguistiques.
Les membres du POP et les personnes que nous représentons sont essentiellement des travailleur.euse.s, les chômeur.euse.s, les retraité.e.s, les précaires, les étudiant.e.s, les apprenti.e.s et les gens sans voix qui subissent de plein fouet les injustices sociales.
Pourquoi une gauche plus combative en Valais?
Le Valais a besoin d’une gauche plus combative et non institutionnelle, une gauche qui ne renie pas ses valeurs. Le POP place ses combats dans les questions sociales pour la défense des travailleurs/euses et des classes populaires. Notre but est de secouer les codes afin d’ébranler les politiques de compromis et d’austérité qui ne cessent de détériorer la vie des valaisannes et valaisans.
Dans un premier temps le POP, va chercher à se développer et se renforcer. Pour cela nous irons à la rencontre de la population locale et nous imaginons lancer un projet de récoltes de signatures qui est encore en discussion.
Dans un deuxième temps nous participerons aux élections locales si possible avec nos alliés de gauche, afin de renforcer la gauche valaisanne.
Les combats que nous souhaitons mener sont les suivants :
➡️ Une santé accessible pour toutes et tous:
une caisse publique unique, dont les primes sont en fonction des revenus sans distinction ainsi qu’une assurance pour le remboursement des soins dentaires
La fin des listes noires pour les assurés des caisses maladie
Lutter contre les lobbys des caisses maladie et de la pharma pour plus de transparence.
Lutter contre toute privatisation de notre système de santé
➡️ Pour que le travail ne fasse plus la richesse de quelques-uns :
La richesse produite à la sueur les travailleur.euse.s soit redistribuée pour qu’elle profite au plus grand nombre. C’est pourquoi nous revendiquons:
Un salaire minimum à 4500 francs
Des sanctions financières pour les entreprises qui ne respectent pas l’égalité salariale
la liberté syndicale avec l’obtention du droit d’élire des délégué.e.s syndicaux d’entreprise et des inspecteurs.trices de sécurité sur le lieu de travail
➡️ Pour une écologie populaire :
Nous devons aujourd’hui défendre l’écologie qui s’attaque en priorité aux véritables destructeurs de l’environnement qui sont les multinationales et grandes entreprises. Nous revendiquons :
La souveraineté alimentaire, en privilégiant la production locale et la vente directe et en assurant un revenu digne aux paysans et paysannes
Une agriculture sans pesticides de synthèse ni OGM
Des sanctions contre la pollution industrielle à travers l’introduction de la notion d’écocide dans le droit pénal suisse ainsi que la déclaration d’état d’urgence climatique et l’instauration de la règle verte.
➡️ Pour des retraites dignes :
Le POP a été pionnier dans la défense de l’AVS et sera dans la rue pour nous opposer à toute augmentation de l’âge de la retraite. Nous revendiquons :
L’arrêt immédiat du démantèlement des assurances sociales.
Intégrer le 2ème pilier dans le premier pour ainsi renforcer l’AVS qui est le système le plus sûr et le plus solidaire.
➡️ Pour des services publics forts :
L’arrêt immédiat de la privatisation dans le secteur public (Poste, transports, hôpitaux etc…)
Un accès garanti pour tous les citoyennes et citoyens à un service postal universel, comme le prévoit la Constitution fédérale
Développer des transports publics performants accessibles à toutes et tous dans toutes les régions du canton
En conclusion : il est temps de remettre l’humain au centre des préoccupations de notre société.
« Le verbe RESISTER doit toujours se conjuguer au présent » Lucie Aubrac