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-Le Parti Suisse du Travail est préoccupé par le Oui à la loi dite anti-terroriste.

Le PST-POP avait déjà soutenu le référendum et combattu la loi. “L’adoption de cette loi est un mauvais résultat pour la démocratie dans notre pays”, commente Gavriel Pinson, président du PST-POP, à propos du résultat dans les urnes. La plupart des mesures proposées peuvent désormais être ordonnées sans preuve sur simple suspicion. Pour un soupçon, il faut l’existence d’”indices” selon lesquels la personne concernée “va mener une activité terroriste”, notamment en “répandant la peur et la terreur”, indique la loi. “Par conséquent, des activités politiques jusqu’ici légales peuvent également en relever”, rappelle le président du PST-POP.

-Pas de passe-droit pour le gouvernement

Une majorité du Comité central du PST-POP avait voté en faveur de l’adoption de la loi Covid. Et ce, bien que notre parti soit en principe très critique à l’égard d’une extension des pouvoirs du Conseil fédéral. “Nous suivrons de près la manière dont le Conseil fédéral utilisera ses pouvoirs supplémentaires”, a expliqué à ce propos Gavriel Pinson, président du PST-POP. Un rejet de la loi aurait gravement compromis l’aide financière de l’État mise en place pour surmonter la crise. Cela aurait signifié une grande insécurité, notamment pour les petites entreprises et de nombreux travailleurs, et les aurait plongés dans la précarité.

-Un changement fondamental est nécessaire

La loi rejetée ne visait pas un bouleversement fondamental. Pourtant, c’est absolument nécessaire pour lutter sérieusement contre l’urgence climatique. Pour le PST-POP, il est clair que les grands pollueurs comme les multinationales, le monde financier avec ses investissements dans les combustibles fossiles, ainsi que le mode de vie des plus riches doivent payer. Le PST-POP rappelle que selon le “Master Plan de l’Alliance climatique suisse” de 2016, la place financière suisse pollue 22 fois plus l’environnement que l’ensemble de la population de notre pays. Le Non à la loi sur le CO2 doit être un signal d’alarme pour que le gouvernement élabore enfin une politique climatique sérieuse et durable en étroite collaboration avec le mouvement climatique.

-Occasion manquée

Avec le rejet de l’initiative « Pesticides de synthèse », une occasion a été manquée de faire un pas dans la bonne direction pour la préservation durable de notre environnement, de notre biodiversité et pour une alimentation saine. Le PST-POP le regrette vivement.

-Approvisionnement alimentaire local et durable

Pour diverses raisons, le PST-POP avait décidé de voter non à l’initiative sur l’eau potable. Le PST-POP a toujours soutenu la souveraineté alimentaire comme base d’un approvisionnement alimentaire local et durable au niveau fédéral et, lorsque cela est proposé, au niveau cantonal. La souveraineté alimentaire, des normes de durabilité plus élevées pour les produits locaux et importés et une régulation des prix plus forte en faveur des agriculteurs suisses sont quelques-unes des mesures pour lesquelles nous devons nous battre si nous voulons maintenir le secteur primaire en vie dans notre pays.

Parti Suisse du travail de Suisse

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